Un clan d’origine obscure nommé G’Béa ayant attaqué le clan Yoma, celui-ci fit appel à un chef Guéré (ou Geh ? Il semble cependant que cet ancêtre appartenait à une vague plus ancienne que celles dont parlent la plupart des traditions relatives à une migration venant du Konian. L’histoire est cependant toujours une question de points de vue ! Falikaman aurait donné en mariage sa fille, Maynambony, à Mori Konaté, un marabout étranger (probablement Soninké) qui introduisit l’Islam dans le Konian, et c’est sur la tombe de cette fille qu’aurait été construite la première mosquée. Un nommé Soo du clan Ma originaire du Manaleye (ou Manansèlé en manon), quitta son village à suite d’une querelle et vint se réfugier chez ses cousins à Guiéta où commandait Dongo, un descendant de Mouon. C’est sous ce dernier que se produisit l’occupation française. auraient essaimé dans les différentes parties du Konian : Koradougou — Simandougou — Famoela — Mahana. cit., p. 72) écrit : « Les Guerzé et les Manon, sous l’autorité d’un gar-gara, avaientoccupé la région intermédiaire. Labila créa Pana où il eut deux fils Mini et G’Blé qui fondèrent ou contribuèrent à peupler Donota, Belegouma, Kablita, Zogota, Gapouta. A Zobeanta, Bonoma, Ninata, il s’établit à côté des clans kpellé, Niampala, Nona et Kpoulo. 1307. Plus tard il se répandra dans tout le Mossorodougou et à Oueyakoré dans le Lola ainsi qu’à N’Zapa dans le Manaleye et Kinon (Libéria). Les descendants directs de Sanahouo qui se trouvent actuellement dans le sud attribuent à celui-ci la fondation de tous les villages que nous venons de nommer. Lorsque la bataille eut lieu, les G’Béablã s’enfuirent au premier coup de fusil et demandèrent la paix. Un premier fait constant, qui n’est pas propre à la Guinée, est la difficulté de traduire la pensée environnementale issue des grands foras (Rio, Johannesburg, OMD, ODD, Paris, etc.) 114. Cependant pour une région donnée, le clan maître de la terre est par définition le premier occupant, nous commencerons donc par l’étude des clans maîtres de la terre avant de suivre les grandes vagues d’invasion venues du nord puis l’expansion des divers clans d’Est en Ouest et inversement. 120. M.H. Ici comme dans le Manansèlé la prééminence politique de ce clan s’affirme. Partout où il passait, il était mal reçu à cause de ses gris-gris : il traversait les murs et lorsque les mouches le touchaient elles tombaient. De Ouinzou un groupe se rend dans le Moné à Niama et du Souhoulapeulé un autre groupe s’établit à Koronta (Moné) tandis qu’un troisième venu de Pampolé s’établit dans le Zohota et dans le Boo à Booué. Notes Nzérékoré, l’Evangile en forêt guinéenne. Après la formation du noyau initial à Guiépa par l’alliance de deux clans, l’un Kpellé venu du Nord-Ouest (Missadougou) le clan Nia-Tea, l’autre du Nord-Est (Touba) le clan Ma, nous assistons à une dispersion suivant trois directions : Deuxième phase : mouvements de regroupement. A Fagnanla, succéda son fils Moloubéla, puis le fils de celui-ci, Moloubéla Doma, enfin Togba le fils du précédent. Cette réputation s’attacha également à ses descendants, et les gens du Zohota sont si craints de leurs voisins que tous les essais de rattachement de ce canton minuscule à un voisin plus puissant, ont avorté pour cette raison. Lâabié, frère de Yalakoli, transporta le village sur son emplacement actuel, Duola, dans le Sonkolé. You may have already requested this item. Ce dernier vint, accompagné de ses frères et compagnons. Elle constitue l'une des quatre "régions naturelles" du pays qui ne correspondent pas au découpage administratif du pays (voir subdivision de la Guinée) mais présentent une certaine unité géographique, climatique, ethnique ou linguistique. Cette région, bénéficiant d'une saison des pluies plus longue que la Moyenne-Guinée et la Haute-Guinée est couverte de forêts. Pendant les guerres que Oulo eut à soutenir contre Kaman et contre N’Zebela Togba, le chef Toma, la chefferie revint tout naturellement aux guerriers de Soulouta. Le chef du clan Dela était Foningaman ; il envoya son fils Koninia Yananan reconnaître dans la grande forêt du sud un lieu propice à la fondation d’un vinage. Pour expliquer le mouvement apparent Est-Ouest du soleil, on dit que lorsque le soleil quitte Togba, il va se reposer dans les mains du Honomou. Fahr, J., Djossa, B. C’est ainsi que ses descendants prirent le nom de Hono ou Kolié. Si plusieurs traditions contrôlées n’établissaient formellement l’origine manon de ce clan que l’on retrouve dans le Bénéouli et le Moné, nous pensons qu’il s’agit là d’une branche G’Bili. Il dut également établir un hameau de culture dans la région de l’actuel Teheouon. Des guerriers ennemis venant de Hayé (Libéria) menacent Donhouéta ; la rencontre a lieu non loin du Diani, les envahisseurs sont repoussés et leur chef Koliba est ramené à Donhouéta où on l’égorge. Les deux autres frères quittant Klya (Béro) passent par Didita et Kokota dans le Gouan et arrivent en pays Manon où Barako fonde Lola tandis que l’un de ses guerriers appartenant à la branche Gokolo du clan Lola quitte Lola pour créer Gokota. La poursuite d’un animal blessé l’entraîna loin vers le sud. Du brassage de ces éléments disparates semble résulter le peuple Manon actuel qui par la suite a encore été métissé d’éléments Kpellé et Kono. La Guinée-Bissau : une histoire politique tourmentée.....15 II.1. 23-24. Une fraction du clan Kolié, sous la direction de Soulou Kolié, venue de Yarakolita (cercle de Beyla) par Boala, Ouinzou et Goueeké prend la chefferie du village de Bangouéta. lbidem, pp. Sous Fagnanla, le Sonkolé comprit sept villages : Boma, Loulé, G’Baya, Galaye, G’Bottoye, Komou, Ziléta. Pour mieux résister, certains villages importants comme Yoa, s’entourèrent d’une enceinte dont les angles étaient de gros fromagers. C’est moins ce que pense l’unique candidat recalé à la présidentielle du 18 octobre. Celui-ci en effet, se distingua par son courage dans les combats qui suivirent et emporta enfin une glorieuse victoire. L’Administration française distinguait dans le cercle de Nzérékoré : La réalité est un peu différente : on trouve : Mais si l’on descend à l’échelon du clan, les choses apparaissent encore plus compliquées : des clans Manon se trouvent dans des villages Kpellé et réciproquement. On signale ensuite Sanahouo à Gottoye, Komou et Vanhian (où l’on montre la trace de sa chaise, de son doigt et de sa main sur le rocher). Guinée équatoriale -- origines -- 1987. origines. Dans une autre région, celle du Boo, nous avons vu les guerriers Duolanwã suivre le clan Boo et s’installer à Yaragpalé, Gottoye et Tonota. Un certain nombre de villages en effet sont indubitablement manon, Samoé par exemple. Une version Android de référence légère et rapide de l'histoire de la Rrépublique du Guinée équatoriale, la chronologie de la république du Guinée équatoriale. Le clan Kani qui est son fondateur était conduit par un Zohomou originaire de Missadougou ; c’est son fils Zoula qui aurait fondé Harapheta et Horogheta, aujourd’hui disparus, avant de créer Kani. En effet, c’est bien un habitant de la région située au pied de la montagne Hoiré (qu’il nomme Kohéré ou Kohiré) qui quitte Karana pour aller créer un campement de culture dans une savane proche du Nimba, mais l’informateur de B. Holas en fait un manon prenant femme chez les autochtones (lesquels ?) Les trois autres fils demeurés à Palé firent souche: de l’un d’eux sortit la famille des chefs de village et d’un autre celle des chefs de canton. 115. Dans le Manon, la famille des chefs n’est pas d’origine Manon mais Kono. Gbégbé, à qui nous devons le présent récit, prit le commandement à l’âge de ig ans au moment où les sofas de Samory menaçaient son pays. Dongo lui donna un emplacement où Soo accompagné d’un groupe du clan Téa, créa le village de Soota. Cette famille fonda le village de G’Banhié. B. Holas a bien marqué dans la légende concernant le peuplement du Vépo l’origine Manon d’une partie des habitants 112 et dans celle concernant le peuplement du Saouro l’origine Dan des habitants de celui-ci (plus précisément à notre avis la partie qui a été rattachée au Saouro et qui s’appelait le Nana). Le clan N’Zebela se retrouve à Niaragpalé, Pampolé, Zohouta dans le Souhoulapeulé, Nionta, Togbata Niampola, Niéma dans le Moné, à Zohota et Mabouan dans le Zohota, à Péla, Koeplita et Péninzou dans l’Ourapeulé, à Zouéta dans l’Ounah. Nous avons vu une première vague Ma atteindre le G’Benson dans sa partie nord : Koronhoui et cinq hameaux qui donneront Dyecké. Il en fut de même pour une tentative contre Yaragpalé, mais à la troisième fois les Kpellé durent se replier sur Komou, Gottoye et G’Belaya (village aujourd’hui détruit entre Donhouéta et le Diani), d’où ils purent enfin refouler les Toma et les poursuivre de l’autre côté du Diani jusque sur leur territoire. Selon Kéamou Bogola Haba, le secrétaire exécutif de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), il y a une histoire qui se cache derrière les résultats de la présidentielle du 18 octobre 2020, proclamés par la CENI. Ces fractions seraient appelées les Dzogota Bla, c’est-à-dire les puissants et le terme de Kono aurait été attribué par eux aux populations du Sud où le fonds ethnique résiduel de caractère forestier (Manon, Dan) est plus important. Là encore nous retrouvons le village de Guiéta signalé déjà par les Manon Nia et les Kpellé Téa comme le premier centre du cercle de Nzérékoré. Deux autres clans viennent maintenant par ordre d’importance, ce sont les clans Sin et Gonon. Enfin, ils laissèrent un homme, Vo Oura dans le pays de Tinsou. Il existait pourtant une exception : « l’empire » de Guéasso qui groupait des cantons Kono, un canton Manon, des villages Dan et même des régions Kpellé. Leur chef se serait nommé Miao, il serait passé par Kogola, Ouinzou dans le Béro, Lomou, G’Béla, Kolopala et le sud du Toffaleye créant G’Paï. No preview available - 1992. Le clan Hono se répandit encore à Guéla, Téhéouon, Samoé, Loulé et Ouinzou. A la mort de ce dernier, prit le commandement son frère cadet Dénon. La Guinée-Conakry, appelée officiellement république de Guinée, est un pays d'Afrique de l'Ouest borné par l'océan Atlantique, limité au nord-ouest par la Guinée-Bissau (lusophone), au nord par le Sénégal (francophone), à l'est par le Mali (francophone), au sud-est par la Côte d'Ivoire (francophone) et au sud par le Liberia (anglophone) et la Sierra Leone (anglophone). L’actuel Guéasso avait été fondé par un autre fils de Togba, G’Banan, qui créa également Tonon. Les descendants de Togba en même temps qu’ils essaimaient dans la région fondaient un empire qui ne devait prendre fin qu’avec la révolte de 1911 contre la domination française. Le premier, La Ouo, quitte Palé et par le Bénéouli et Laminata où il se marie, gagne Gouecké : c’est de cette union qu’est issue la famille des chefs du Moné. Des frictions se firent sentir entre les deux clans sous Néma Soua, successeur de Nyama Yegbéi, alors que Bangha Nyanha avait succédé à son beau-frère Hoho Téamou. Une partie du clan s’établit à Bouan et à une époque assez rapprochée de nous se répandit en pays Kono à Lola, Gokota, G’Béké, Oueyakoré dans le Lola, Malou et Zon dans le Mossorodougou sous le nom de Nina. A Guéasso, le clan de Togba, qui vient au secours des Yomabla, est Geh ou Guéré et formé de guerriers armés de fusils alors que leurs protégés ne connaissaient que les arcs. Be the first. Le clan Boti se fixe à G’bélé important village du territoire manon libérien, en passant par Sey. Guiéta qui n’existe plus aujourd’hui, se trouvait entre Soota et Bangoueta sur une colline située entre les rivières Bélé et Guéya. ». Il épousa sa marâtre et de leur union naquit Zendei Takaran duquel descend Dombo chef du Boo en 1948. Personal Blog. Mouon offrit une case à l’étranger qui refusa d’y loger ayant l’intention de s’installer dans le hamac suspendu sous la véranda. 116. Ma Donhoué devenue adulte, fit un champ à quelques distances sur l’emplacement de l’actuel Donhouéta. Un petit-fils de Sotigalagba, Félégpé Dolo, quitta Nzérékoré pour créer deux kilomètres à l’est le village de Dorota ; c’est de Nzérékoré et de Dorota que partira le clan Ga-Zogbela qui se répandra dans tout le pays actuellement manon ainsi qu’à Kelema et Zohoya, villages kpellé du Sonkolé : de Dorota une fraction gagne Loulé et Bounouma puis G’Bélé d’où elle passera à G’Bénéoui. Les traditions manon et les traditions kpellé concordent sur ce point. Il eut pour successeur son fils, Mamourou Ougnan. Mais Mouon ne connaissait pas le fusil et c’est l’absencede cette arme qui rendait les gens de cette époque si craintifset les panthères si redoutables. Find more information about: ISBN: 2738412548 9782738412546: OCLC Number: 28135126: Description: 234 pages : illustrations ; 22 cm. En ce qui concerne les Kpellé, Kono et Manon, au cours des tournées que nous effectuions en tant qu’Administrateur, adjoint au Commandant de Cercle de Nzérékoré, et qui nous ont amené dans la plupart des cantons, nous avons procédé à un inventaire complet des villages et à leur décomposition en clans : le clan est considéré comme l’ensemble des descendants d’un même ancêtre qui respectent les mêmes interdits 110. De G’Ba une fraction reprend le chemin de l’Ouest et s’établit à Koatei mais plus tard certaines familles feront mouvement en sens inverse et s’établiront à Koeta. C’est là que naîtra un de ses descendants, Baka, qui abandonnant Harana ira fonder Malou. Après le repas du soir, Mouoninvita Mahou et son frère à entrer dans l’unique case qui existaità Guiéta, mais ces derniers décidèrent de passer la nuit dehorsà attendre la panthère ce dont Mouon voulut, mais en vain, lesdissuader. De son côté Zofié se dirigeait vers le sud qui est aujourd’hui le Libéria et s’établissait à G’Bélé d’où partirent beaucoup de groupes qui peuplèrent le Libéria Manon. Cependant, en souvenir de la localité abandonnée, la nouvelle demeure commune des deux familles fut appelée Gbâta. C’est ainsi que des Doualanwã dénonçaient aux Kpellé Libériens les préparatifs de guerre des gens de Tonota et que ce village et ceux des environs, furent rasés plusieurs fois de suite. Plus tard le nommé Koi Yola dirigea une migration de G’Bili vers l’actuel Bounouma en passant par N’Zao et Gonon. Il y a de fortes chances pour que ce soit là les restes des habitants primitifs de Manota et de Zon qui ont plus ou moins abandonné leurs noms d’origine. Add tags for "Brève histoire de la Guinée équatoriale". Lorsque le capitaine Duffner écrit que certains Malinké n’hésitent pas à se faire tatouer de deux points à la nuque ou sous le bras pour être bien accueillis par les Kpellé au milieu desquels ils font du commerce, il se trompe. Yalakolo Kourouma devint l’amant de Kolou Kolou, une fille de Mouon dont la case était contiguë à la sienne ; lorsqu’il constata que Kolou était enceinte il s’enfuit.
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